l'espionnage massif de l'Espagne à l'encontre des militants et représentants catalans.

Le #CatalanGate est le plus vaste cas d’espionnage politique au monde avec le logiciel espion Pegasus, mené systématiquement par les autorités espagnoles contre le mouvement indépendantiste catalan. Avec 126 hacks confirmées contre 65 personnes avec Pegasus, l’affaire catalane est de loin la plus grande affaire d’espionnage au monde utilisant ce logiciel espion.

Tout sur l'affaire #CatalanGate

Le laboratoire de recherche canadien Citizen Lab, responsable de nombreuses détections, analyses et rapports de cas survenus dans le monde entier, a confirmé dans un rapport que des attaques, infections et piratages ont été réalisés contre au moins 65 élus catalans, leaders de la société civile, activistes, avocats, journalistes, spécialistes de la haute technologie, et leurs proches, pendant quatre années consécutives (2017-2020). Cette information a été confirmée par le journal américain The New Yorker et par Amnesty International, ONG internationale qui a appelé les autorités de l’UE à agir pour mettre un terme aux abus de logiciels espions en Espagne.

L’Espagne souhaitait connaître les mesures à prendre par le mouvement indépendantiste pendant et après le référendum sur l’indépendance de la Catalogne de 2017 et la répression, c’est-à-dire savoir comment le mouvement indépendantiste catalan allait se réorganiser, comment le prévenir et ce que les exilés comptaient faire au niveau international, entre autres.

À ce jour, l’Espagne, la Pologne et la Hongrie sont les seuls États membres de l’UE connus pour avoir mené des activités d’espionnage politique à l’aide du logiciel espion Pegasus, l’Espagne étant le pays qui a perpétré le plus d’attaques confirmées, non seulement dans l’Union européenne mais aussi dans le monde.

Le logiciel espion Pegasus, créé par la société israélienne de cyberespionnage NSO Group Technologies, est conçu pour pirater les ordinateurs et les appareils mobiles afin d’y accéder et d’en extraire des données sans le consentement de l’utilisateur, puis de les transmettre au tiers qui les espionne. Toutefois, l’ONS affirme qu’il est destiné à aider les autorités gouvernementales à lutter contre les terroristes et les criminels en les espionnant.

Le logiciel espion Pegasus attaque les appareils de manière si imperceptible que même le propriétaire de l’appareil peut ne pas avoir la moindre idée de ce qui se passe. Même un appel WhatsApp manqué peut permettre au Pegasus Spyware de s’introduire dans votre appareil. Une fois que Pegasus s’introduit dans un smartphone, l’autre partie peut accéder aux messages texte et aux e-mails, aux contacts, aux photos, aux mots de passe et à d’autres fichiers.

En fait, l’accès est donné dans une telle mesure que même le micro ou la caméra de votre appareil peuvent être utilisés très facilement par celui qui vous espionne. Le logiciel espion Pegasus peut même accéder aux messages ou aux fichiers cryptés de bout en bout, car il peut désormais les voler avant le cryptage ou après le décryptage.

 

La principale différence entre le #CatalanGate et les autres affaires Pegasus est le nombre de cas d’espionnage confirmés : 65 piratages, prouvés par des examens médico-légaux menés par le laboratoire de recherche Citizen Lab ; et bien sûr, le fait que ces attaques ont visé les principaux acteurs d’un mouvement démocratique, le mouvement indépendantiste catalan. Il s’agit d’une sale guerre totale qui menace les droits fondamentaux du peuple catalan.

C’est un cas flagrant d’espionnage politique au cœur de l’Europe. Ces attaques d’espionnage avaient une motivation politique claire : obtenir des informations privées pour connaître, à l’avance, chaque étape du mouvement indépendantiste catalan afin d’affaiblir ce mouvement démocratique. La preuve en est que la plupart des attaques, infections et hacks ont eu lieu à des moments charnières de la prise de décision du mouvement tels que les accords politiques, les investissements de la présidence ou les déterminations stratégiques.

Ce scandale s’ajoute à celui de plus de 3000 représentants et militants indépendantistes catalans qui ont subi la répression politique des autorités espagnoles depuis 2017. Neuf d’entre eux -sept membres du gouvernement catalan et deux leaders de la société civile- ont été condamnés à des peines allant jusqu’à 13 ans pour avoir organisé le référendum de 2017 ou appelé à des manifestations pacifiques, et ont passé près de 4 ans en prison. Ces actions répressives constituent une violation massive des droits humains du peuple catalan, dénoncée ces dernières années par plusieurs organes des Nations unies chargés des droits de l’homme, par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe et par des ONG internationales telles qu’Amnesty International et l’Organisation mondiale contre la torture.

Les cas dans l'Assemblea Nacional Catalana

Faites entendre votre voix: faites un TWEET aux plus hautes autorités de l'UE

Ursula von der Leyen, présidente de la Commission Européenne

Mme @vonderleyen, les autorités #espagnoles ont espionné illégalement des dizaines des indépendantistes #catalans avec le logiciel #Pegasus.

Dénoncez la sale guerre de l’#Espagne vs la #Catalogne.

Défendez la démocratie en #Europe.

#CatalanGate

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Roberta Metsola, présidente du Parlement Européen

Mme @EP_President, les autorités #espagnoles ont espionné illégalement des dizaines des indépendantistes #catalans avec le logiciel #Pegasus.

Dénoncez la sale guerre de l’#Espagne vs la #Catalogne.

Défendez la démocratie en #Europe.

#CatalanGate

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Charles Michel, président du Conseil Européen

M. @eucopresident, les autorités #espagnoles ont espionné illégalement des dizaines des indépendantistes #catalans avec le logiciel #Pegasus.

Dénoncez la sale guerre de l’#Espagne vs la #Catalogne.

Défendez la démocratie en #Europe.

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Didier Reynders, Commissaire Européen responsable de la justice

M. @dreynders, les autorités #espagnoles ont espionné illégalement des dizaines des indépendantistes #catalans avec le logiciel #Pegasus.

Dénoncez la sale guerre de l’#Espagne vs la #Catalogne.

Défendez la démocratie en #Europe.

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Emmanuel Macron, président de la République française, président du Conseil de l'Union Européenne (présidence tournante).

M. @EmmanuelMacron, les autorités #espagnoles ont espionné illégalement des dizaines des indépendantistes #catalans avec le logiciel #Pegasus.

Dénoncez la sale guerre de l’#Espagne vs la #Catalogne.

Défendez la démocratie en #Europe.

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